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Le centre ASPE (association pour la sauvegarde et la protection de l’enfant), appelé aussi Prison Mineur, est un centre de rééducation pour des enfants ayant commis quelques délits pénaux, et accueille aussi des orphelins. Le centre est normalement co-géré financièrement par le ministère de la Justice et par une association malgache.
Malheureusement depuis quelques temps le centre est laissé presque à l’abandon, et le nombre d’éducateurs, ainsi que leurs motivations, ont grandement chuté. Les quelques installations que nous avions construites en 2006 et 2008 ont été en grande partie saccagées.
Mais les enfants n’y sont pour rien, et nous ne pouvons pas les laisser sans rien faire.
Nous nous occupons donc des « laissés pour compte »: une dizaine d’enfants non scolarisés car trop dissipés ou nouveaux arrivants au centre. Nous y faisons de l’alphabétisation sommaire, du français, des maths, des sciences naturelles, de la musique, et un peu de sport.
Zazakely est une association qui aide à la scolarisation, à la formation professionnelle et au développement économique du quartier Mahazina (Antsirabé, Madagascar). Plutôt que d’envisager le déracinement des enfants, l’association Zazakely a fait le pari de développer une structure en plein cœur de leur quartier. Nous souhaitons par notre action rendre le quartier salubre et viable.
L’implantation de l’association au sein de ce quartier, l’intégration des parents à sa vie associative, les formations dispensées aussi bien aux adultes qu’aux enfants, permettent d’élever le niveau et la qualité de vie pour l’ensemble des habitants, adultes et enfants. Ce mode opératoire doit, à terme, permettre au centre associatif de devenir autonome aussi bien pour la production alimentaire que pour la formation de ses futurs animateurs. La pérennité de l’ensemble de la structure et de ses actions sera d’autant plus assurée que les adultes du quartier participent activement à son organisation et à sa gestion.
Tous ces éléments ont déjà transformé le quartier. Le centre Zazakely est devenu en peu de temps un élément moteur de sa métamorphose. Ainsi ce quartier réputé mal famé se voit aujourd’hui pris comme un modèle de développement.
Actuellement, le centre a vécu un changement soudain: Albertine, la directrice du centre depuis sa création, a été remplacée par un ancien instituteur du lieu : René.
Zazakely devra attendre encore quelques temps pour s’habituer à ce changement.
Le dispensaire d’Andraikiba est un centre de santé de base II (référence malgache), géré par la communauté franciscaine. Actuellement, le responsable du centre est le Père Fidélis, vicaire du district d’Andraikiba, et ce depuis 2 mois. Avec Audrey, il désire vraiment remettre à neuf le fonctionnement du dispensaire, pour offrir aux habitants un vrai service santé de qualité.
Dans ce dispensaire travaillent un médecin (Dr Rolland), une sage-femme (Douema), une aide-soignante (Olivia), et une pharmacienne (Sylvia).
Ce dispensaire est un centre privé catholique, mais est à but non-lucratif : un prix très bas est fixé pour le coût des consultations et des médicaments, et les habitants les plus pauvres ont un accès aux soins gratuit.
L’école St Joseph d’Ambohijafy est un établissement scolaire allant de la maternelle à la terminale.
Située dans un petit village à 10km d’Antsirabe (7km de route, et 3km de piste), cet établissement voit son effectif grandir d’année en année (près de 700 élèves cette année), car les cours sont de qualité, et le coût de l’écolage (coût mensuel pour les écoles privées) est très bas.
A Madagascar il existe des écoles publiques, mais les cours sont d’un niveau très bas. Les familles voulant la réussite de leurs enfants n’ont pas d’autres choix que les écoles privées. Il y a ainsi plus d’établissements privés que publics dans le pays.
Les élèves de St Joseph habitent parfois à plus de 10km de l’école, et n’ont pas souvent la possibilité de rentrer chez eux pour manger le midi. Nous espérons donc une subvention pour créer un réfectoire sur les lieux de cet établissement scolaire grandissant.